Réunis le temps d’un été, Dédé, Michel, Daniel et André dressent un portrait en creux d’une époque, pas si lointaine, où l’enfant devait être plié et redressé. Grâce à leur amitié et leur soutien mutuel, ils décident de briser le silence sur ce qu’ils ont subi lorsqu’ils étaient pensionnaires du centre de redressement catholique La Belle Etoile.
Il reste les murs et les souvenirs, tout le reste a changé.
Pendant longtemps, Annette et Louis se sont aimés malgré la prison qui les séparait.
Tour à tour ils racontent ces longues années et tracent librement des sentiers dans ces lieux où, avant, on décidait pour eux.
cf l'article que j'avais écrit après le tournage : https://www.emmanuelle-villard.com/2016/12/11/tournage-de-murs-documentaire-de-cl%C3%A9mence-davigo/https://www.emmanuelle-villard.com/2016/12/11/tournage-de-murs-documentaire-de-cl%C3%A9mence-davigo/https://www.emmanuelle-villard.com/2016/12/11/tournage-de-murs-documentaire-de-cl%C3%A9mence-davigo/
Portrait du cinéaste Paul Vecchiali au travail. Portrait du cinéma en train de se faire, d’un monde en création, d’une tension vitale. Portrait d’un homme et d’un groupe en interaction
En 2015, Paul Vecchiali tourne deux nouveaux films, poussant son système à son paroxysme — tournage avec son équipe familière, chez lui, dans une urgence vitale — tout en le pervertissant volontairement — particulièrement par la présence de stars peu coutumières de son cinéma.
Laurent Achard — dont c’est le premier
documentaire — observe la mécanique vecchialienne en silence, et pose discrètement la question essentielle de la place du cinéaste — celle de Vecchiali, la sienne propre — : d’où je regarde, d’où
je construis (et parfois déconstruis) le monde.
Ici, pas d’interviews, pas d’explication, et
pourtant, en sortant du film, on sait avec certitude que le cinéaste en compagnie duquel on vient de passer une heure, est Paul Vecchiali : qu’est-ce qui fait l’unicité de chaque cinéaste, quelle
chanson de geste(s) lui appartient ?
Jean-Luc Hervé, compositeur contemporain, est passionné par “l’écoute”. Toute une partie de son travail vise à effacer la frontière entre musique et sons. Lors d’une séance de repérages « audio »
autour de l’Abbaye de Noirlac, au Sud de Bourges, il part chasser les sons, glaner des éléments sonores qui lui serviront de canevas pour composer une pièce sonore pour ce Centre culturel qu'est
l’Abbaye. Il est accompagné de Michel Delannoy, un chercheur qui a beaucoup travaillé sur les “sons” et leur géographie dans la région. Pour l’occasion, il joue le guide.
Au fur et à mesure de cette pérégrination de trois jours, entre bocage, usine et village, l'un et l'autre déshabillent les sons et finissent par en définir une grammaire. Tels des sommeliers, ils
nous initient à leur vocabulaire de “goûteurs de sons”.
Nous les regardons écouter.
Nous nous mettons à écouter avec eux.
Et si notre rapport aux sons n’était au fond qu’une autre forme de rapport au temps, au moment présent ? Le son, architecte du temps...
Un extrait
Pierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Il est l’un des pionniers de l’agro-écologie en France. Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis quarante ans au service de l’Homme et de la Nature, il appelle aujourd’hui à l’éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où une sobriété heureuse se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines.
Ce film retrace l’itinéraire d’un sage, du désert algérien à son expertise internationale en sécurité alimentaire. L’histoire d’un homme et de sa capacité hors du commun à penser et à agir en fédérant ce que l’humanité a de meilleur pour préserver notre planète des souffrances qu’elle subit. Pierre Rabhi au nom de la terre raconte le cheminement d’une vie et la conception d’une pensée qui met l’Humanité face à l’enjeu de sa propre destinée.
Un point sur les entrées.
Octobre 2012. A Johannesburg a lieu la 9e biennale de danse contemporaine africaine Dans l’Afrique, Danse. Rassemblement de singularités, elle révèle une liberté de propos, un engagement pour dire le monde et l’importance de la relation à l’autre.
Juillet 2013, Gregory Maqoma, chorégraphe sud-africain d’origine Xhosa partage son métier et sa culture avec Erik Truffaz, trompettiste français lors d’une création à Marseille : KUDU.
Entre ces deux dates et par la suite, Gregory et ses danseurs prodiguent des cours aux jeunes des townships pour qu’ils puissent s’exprimer à leur tour…
Produit par Binocle 3D
Vous pouvez trouver plus d'infos sur le blog, sur le tournage, les choix artistiques et techniques.
Nolwenn, Abdelraouf et Florian, lycéens en terminale à Tremblay-en-France doivent faire des choix pour leur avenir. La caméra délicate et obstinée de Nathalie Joyeux les accompagne durant cette année là mais aussi les trois suivantes. Un tournage dans la durée pour saisir une période décisive et pourtant fragile de la vie, pour regarder se dessiner trois destinées, aujourd’hui, dans cette ville de la région parisienne.